Quand l’astrologie gratte (ou ça saigne…)
C’est qu’il est temps de cesser d’étouffer son message et de lui donner un micro pour qu’il soit enfin entendu.
Pourquoi certaines positions astrales font si mal à leur découverte ?

Autant Jupiter en Sagittaire fait sourire, Vénus en Taureau flatte , mais la Lune en Verseau ou encore Mars en Cancer font moins rigoler.
Certaines positions sont même jugées malheureuses parce qu’elles évoquent des choses désagréables, qu’on porte en secret et qu’on n’aimerait jamais voir exposées.
Ici, je te dis ce que personne n’explique vraiment, avec franchise.
Il faut que je te dise un truc simple : quand une interprétation astrologique te blesse, ce n’est pas parce que l’astrologue a exageré ou qu’il est dénue d’intelligence (ou j’ai lu ça sous certaines vidéos).
Souvent, c’est une part de ton histoire qui a été atteinte.
Beaucoup d’astrologues lâchent la phrase « La Lune, c’est la mémoire, l’inconscient » et s’arrêtent là. C’est joli, même poétique, mais ça n’aide pas à évoluer.
Moi, j’aime expliquer ce que ça signifie concrètement. Voici donc 4 raisons pour lesquelles certaines positions planétaires font si mal et, pourquoi, paradoxalement, c’est une bonne nouvelle.
1. Ça réactive une mémoire émotionnelle
La lune enregistre tout
Ta Lune garde des traces : premières peurs, tes manques primaires, les situations répétées dans la famille depuis des générations etc...
Quand quelqu’un, devant un micro, nomme une dynamique que tu as vécu (e) ou subi( e), tu as l’impression qu’on a trépassé une porte sur un lieu intime. C’est violent parce que c’est vrai. Autrement, tu y serais indifférent (e )…

La douleur est la preuve que la symbolique résonne : elle a réveillé quelque chose qui existe bel et bien. Ce n’est pas une condamnation ; c’est une piste.
2. Ça dit à voix haute ce que tu tais
Le pouvoir de nommer
L’astrologie symbolique n’invente rien. Elle nomme. Elle Statue. Elle situe. Nommer parfois, c’est déjà guérir… Il y’a quelque chose soulageant dans le fait d’entendre ses souffrances dans la bouche d’une autre personne. Instantanément, on ne se sent plus seul ou folle.

D’autres fois, nommer fait peur. Dire à voix haut voilà ce qui se joue peut déclencher une alarme : on crie intrusion, stigmatisation, fatalisme …parce qu’on a pas choisit ce dévoilement.
C’est normal d’être secoué (e ) quand on te renvoie une image si précise de toi, même si elle est utile. L’issue ? Transformer ce miroir en outil, pas en prison.
3.Le mental n’aime pas perdre la main
La réaction de controle
La lune réagit avant la pensée. Elle ramène à la surface le besoin de sécurité datant de l’enfance et, par ricochet certains plaies se ré ouvrent.
Le mental, lui, veut comprendre, étiqueter, contrôler. Ainsi, lorsqu’un symbole touche un point sensible, le mental panique :

La colère : « Ah mes passe ton chemin avec tes analyses trash et hard »
Le déni : « Mais de quoi tu parles ? Moi je ne suis pas du tout comme ça »
La minimisation « Heureusement que ma personnalité ne se résume pas à ta description sinon…
Et j’en passe. Toutes ces émotions surgissent pour reprendre le gouvernail.
Ce n’est pas de la faiblesse : c’est le réflexe humain. Reconnaitre la réaction, puis respirer un bon coup ! Voilà le cheminement complet.
4. Le besoin de justice sociale et la pudeur émotionnelle
Il y’a une quatrième raison qui me touche plus particulièrement. C’est celle de l’injonction à l’ordonnance. Beaucoup de personnes, à juste titre, attendent de l’astrologue non pas une étiquette mais une issue : si tu me dis ça, alors trouve-moi une solution ou ferme là !. D’autres estiment que certains sujets (violences, sexualité, traumatismes) sont trop intimes pour les étaler publiquement. Toute personne qui le fait manque de décence.
De plus, la mentalité francophone nous inculque le sens moral omniprésent dans tout depuis l’enfance. Si on nomme une souffrance, il faut proposer une solution, une conduite, une réparation.

Ces attentes légitimes peuvent rendre la lecture astrologique explosive ! En consultation, je reçois à la fois ceux qui veulent des réponses concrètes (et rapides) et ceux qui me condamne de les avoir stigmatisés publiquement :ça ne fait pas ce que t’as fait là ma belle hein .
Ma réponse ? L’astrologie peut nommer et pointer ; elle ne remplace pas la justice ni la prise en charge thérapeutique ou même l’introspection (gratuite).
Elle révèle ce qui doit être regardé, souvent en urgence. Et partir de là, on choisit la voie (soin, réparation, limites, accompagnement etc.). Cela demande de la délicatesse ; envers soi-même d’abord, avant de l’exiger d’autrui.
Je nomme sans exposer ; m’avez-vous entendu nommer qui ce soit en 34 contenus sur la Lune ?
J’éveille sans juger.
En clair, ce qui blesse est souvent la clé.
Si une position astrale t’a touché ( e ) douloureusement, c’est un indice précieux, pas une étiquette définitive. Je parle en particulier de tout ce que j’ai pu dire sur la lune en signes. S’il y’a bien une chose qui me ravit avec la Lune, c’est qu’elle nous montre tous les jours à quel point rien n’est éternel ! Elle est la cyclologie même (l’essence de l’astrologie). Elle apparait et disparait quand ça lui chante, change de signes tous les jours tout en recommençant le même cycle mais avec de légères différences. Elle nous apprend que toute plaie se refermera et que toute porte s’ouvrira tôt ou tard.
La seule chose à faire est de comprendre ton mécanisme, ton cycle individuel ; pour mieux agir pour toi, ta dignité, ton destin.
Si jamais tu as envie d’entendre cela de vive voix, j’ai décortiqué ces mécanismes dans ma vidéo :
Pourquoi certains placements heurtent (et pourquoi c'est normal)
Et pour celles et ceux qui veulent aller plus loin dans la compréhension pas à pas (exercices, calendrier lunaire, cas pratiques), Moon Master ouvre bientôt ; je t’en reparle demain, mais si tu veux déjà jeter un œil à ce que contient la formation, je te laisse la page ici :
Le lien ici le jour ou tu veux l’activer

Quoique tu fasses prends une grande inspiration ; Dieu agit toujours en ta faveur. Si tu apprends et comprends, tu fais déjà deux pas vers la guérison.
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